UN EXTRAORDINAIRE VOYAGE
Pour faire le tour d'un pays, en l'occurrence la Thaïlande, il faut faire quelques tours de roues.
Si je devais me souvenir que d'une seule chose durant ce voyage (chose bien évidemment impossible) ce serait sans doute les moyens de transport.
Nous les avons quasi tous empruntés, du plus moderne et sophistiqué au plus improbable.
Je vais tenter de vous en faire un rapide descriptif. Étant donné l'état de ma mémoire cela risque d'être un sport assez hasardeux. Mes compagnons de voyage pourront, si ils le souhaitent, intervenir et rectifier cette liste non exhaustive.
Commençons par le plus logique : "l'avion". Usage obligatoire si l'on veut voyager au dessus de plusieurs mers et continents. J'ai choisi "Fly Emirates" pour les voyages aller et retour. Si l'airbus A380 dispose d'un maximum de confort et un service impeccable même en classe éco (repas, boissons, couvertures, oreillers, serviettes chaudes, écran personnel, wifi...), cela reste néanmoins un long voyage à effectuer assis. Entre les deux étapes d'environ 7 à 7h30 de vol, les temps de transit, les temps d'enregistrement, on en est à environ 24h de déplacement.
Je n'oublie pas le vol sur l'Airbus je ne sais plus quel numéro que nous avons effectué pour relier Chiang Mai à Pattaya. Double douane, service minimum mais souriant avec Air Asia et arrivée à l'aéroport de UTapao (ancien aéroport militaire russe ou un truc du genre). Le vol est tellement court que la descente s'effectue très rapidement et gare aux tympans !
Le visuel en direct de la piste d'atterrissage. C'est instructif mais aussi un peu dérangeant... surtout à l'atterrissage.
Ensuite et en toute logique.... logique c'est mon deuxième prénom... il y a le train ou le rail. Première utilisation plutôt surprenante, une sorte de métro à laéroport de Dubai. Celui-ci est tellement énorme qu'il faut emprunter le rail pour rejoindre les portes d'embarquement ! ça change de l'aeroport de Perpignan où l'on attend la dernière minute... que dis-je ? la dernière seconde pour passer la douane, vu qu'après celle-ci, c'est le vide sidéral !
Pour rejoindre Chiang Mai au départ de Bangkok, nous avons opté pour le train de nuit. Allez savoir pourquoi mais je m'étais imaginé me retrouver dans un wagon muni de banquettes en bois en compagnie de chèvres et d'autochtones. En réalité, le wagon est assez confortable. les banquettes de jour sont en principe réservées pour 4 personnes de taille thaï mais pour les trajets de nuits nous avons chacun eu droit à notre banquette. Une fois le lit du haut déployé et la banquette du bas installée, cela fait un joli petit nid très confortable et intime. Le seul bémol de ce voyage, la clim à fond qui nous a démonté les sinus.
Le train de nuit et le métro à Dubai
Ensuite, il nous a bien fallu nous servir des engins motorisés à roues et pneus. N'oublions pas notre véhicule léger et perso (une voiture quoi !) pour le transit vers Barcelone. Elle a dormi 19 nuits sur un parking de l'aeroport pour 64€. Ce qui est relativement peu élevé quand on connait les tarifs des parkings en général.
C'est à présent que les choses se compliquent. Car je dois détailler tous les autres. Procédons avec ordre et méthode :
Les 4 roues !
Le taxi-metre : Voiture berline quasi banale. Sauf que c'est en général une 5 places et qu'avec le chauffeur nous étions 6... sans compter les bagages. A peu près toute la carrosserie a été refaite une dizaine de fois.
Le mini-van : toyota ou Isuzu d'une douzaine de places sans bagages. Utilisé pour les excursions hors agglomération, les transits vers aéroport, avec ou sans colocataires. Le confort varie en fonction du nombre d'occupants, du chauffeur, de la clim.
Le 4*4 ou pic-up : en général 4 à 5 places, et pour tout le reste (bagages et passagers) il y a la benne (enfin, je sais pas comment ça s'appelle) !
Le taxi-bus tuk-tuk 4 roues : il existe en trois tailles. Small, Small +, et small ++... non je déconne ! Il y a le petit, le moyen et un plus gros qui charge facilement une quinzaine de personnes. Difficile à décrire. C'est un truc intense en émotion et en relents de monoxyde de carbone qu'il faut vivre au moins une fois dans sa vie. Vue imprenable sur la circulation, clim garantie et convivialité assurée. Est utilisé pour les longs déplacements en agglomérations ou les courts. Comme un bus quoi !
Le taxi tuk-tuk 3 roues : là on touche du lourd. C'est le truc à faire. Maximum 3 personnes, ambiance assurée, vue plongeante sur la chaussée. Pour le reste, on est un peu grand pour profiter à fond de la vue sur l'architechture, vu qu'on a une sorte de marquise qui nous protège, certes du soleil, mais qui nous caresse le crâne également. Des chauffeurs un peu limite mais hyper sympa. Coeurs sensibles s'abstenir, on frôle de près (mais alors, vraiment très près) la rue et les passants et les voitures et les échoppes.... Un grand, grand, grand moment d'émotions.
Pour en finir avec les roues, il me reste les 2 roues. Le scooter prêté par l'hotel pour faire le tour de l'île. Tous les déplacements se font comme cela. Et je dois reconnaître que braver les interdits et rouler sans casque et sans gants apporte du piquant à la chose. Vu notre gabarit, on n'a pas poussé l'audace jusqu'à voyager à 3 ou 4 par scoot ! Je suis très fière d'être la seule à avoir vu un scoot squatté par une famille de 5 personnes. Aussi non, c'est plutôt à 3 + bagages.
Je n'oublierai pas le vélo pour Bang Kachao que j'ai rendu lachement au bout de 10 m. J'ai préféré me laisser guider par mes pieds même si la promenade sous des 35° à l'ombre s'est avérée plutôt éreintante.
Je terminerai cet article sans mentionner les autres moyens de transport qui feront l'objet d'un autre post.
le taxi- combi (un croisement entre le 4*4 et le break)
Les bagages
le tuk-tuk 3 roues
